Rym Trabelsi, est venue nous présenter l’application mobile Clear Fashion qu’elle a co-fondée ou comment le consomm’acteur peut enfin décoder les étiquettes des vêtements.
Retour sur l’intervention de notre sixième invitée pour la Factory des Idées, série de conférences ayant eu lieu le 7 septembre 2020 à Produrable sur le thème « RSE & RSM, innover pour changer d’échelle ! »
La mode fait partie de notre quotidien que ce soit dans nos placards ou dans la rue. Pourtant, cette industrie reste encore très opaque même si les bonnes pratiques en matière de développement durable commencent à s’y développer. Comment savoir si les textiles contiennent des produits nocifs pour la santé ou s’ils ont été fabriqués dans le respect du droit du travail ? Les étiquettes ne le disent pas !
Afin d’acheter en toute connaissance de cause, Clear Fashion se base sur un algorithme élaboré suivant 4 thèmes principaux (Environnement, Humain, Santé, Animaux) eux-mêmes subdivisés en critères d’impact ultra ciblés. Les données proviennent soit de l’équipe Clear Fashion qui réalise des recherches poussées avec l’aide d’experts, soit des marques elles-mêmes après vérification. En scannant une étiquette, on peut ainsi découvrir les scores obtenus (4 notes sur 100) par une marque.
À l’heure actuelle, environ 200 marques (Petit Bateau, Adidas, Maje, Okaidi…) et 150 000 utilisateurs, toutes générations confondues, dynamisent l’application qui se révèle être un formidable outil de levier de progrès et de changement. Cette diffusion plus démocratique de l’information permet à la fois de mieux connaitre les lieux de production, de comparer les marques, de découvrir les plus éthiques et donc de les inciter à plus de transparence comme à revoir leurs pratiques. Un cercle vertueux qui devrait faire de plus en plus d’émules dans les mois qui viennent.